lavardac

Située à l'orée de la forêt landaise, chef-lieu de canton, Lavardac compte 2311 habitants. La ville par sa position géographique offre de nombreuses possibilités touristiques, tant sur le plan régional que départemental. Les origines de Lavardac remontent à la nuit des temps. Le site favorable, constitué par le confluent de la Gélise et de la Baïse était propre à attirer les hommes. De nombreux vestiges disséminés dans la campagne (mosaïques, poteries, pièces...) attestent l'existence d'une cité gallo-romaine. Du XVème au XVIIIème siècle, centre d'entrepôt et de transit, plaque tournante entre le Bordelais, l'Armagnac et le Périgord, Lavardac tire sa prospérité de la Baïse.

Le bourg de Lavardac fut fortifié autour du château (aujourd'hui détruit) sous forme de Castrum puis de bastide. Situé à la confluence de la Gélise et de la Baïse, le petit bourg a longtemps été un carrefour commercial et un port d'importance, sur lequel étaient charriés les fûts d'Armagnac et de vin ou des chargements de liège. Cette exploitation a longtemps fait vivre le village.

Le port disposait jadis d’un quartier de bateliers, où l'on construisait les fameuses gabares (bateaux à fonds plats) qui permettaient le transport des marchandises. Aujourd'hui Lavardac invite à la flânerie le long de Baïse, à la rêverie à l'ombre du kiosque ou à la découverte des saveurs locales le long des allées du marché le mercredi matin.

   

Anecdote : La Gabare La mairie-halle de Lavardac est réédifiée en 1838, sur l’emplacement de l’ancienne halle, au coeur de la bastide. Entre deux arcs du portique, figure une gabare en relief, symbole de la principale activité de la ville. Les gabares étaient des bateaux à fond plat, pouvant ainsi naviguer en basses eaux, et pourvus d'une petite voile. La remonte avait recours au halage, par un chemin bordant la rivière sur tout son parcours navigable. La navigation reposait sur l'habileté du maître de bateau à manoeuvrer le long gouvernail dans les embûches de la rivière. C'est ce personnage essentiel qui est représenté sur le relief de Lavardac. (Source : www.culture.gouv.fr)

De ce passé économique, la ville a gardé l'esprit d'entreprise et outre les activités du bâtiment, elle compte maintenant de nombreux emplois dans le secteur de la mécanique, de la matière plastique et des dérivés du liège. Tout en flanant dans Lavardac, vous découvrirez le parc de la mairie avec ses arbres de légendes, les allées ombragées et son kiosque à musique.

Le marché traditionnel a lieu tous les mercredis. Dans ce coin d'Albret qui respire l'harmonie, recevoir est un art qui se perpétue. Vous accueillir dans les meilleures conditions pour vous faire vivre des vacances inoubliables, chacun en fait un devoir. Vous faire goûter la cuisine gastronomique est un plaisir et une fierté.

Alors laissez-vous inviter à Lavardac.

Le tableau de sainte Catherine Les maîtres de bateaux de Lavardac possédaient dans l’église une chapelle dédiée à sainte Catherine, leur patronne. Le tableau d'autel, commandé en 1755 au peintre auxitain Jean-Baptiste Smets (1712-1783), représente la princesse d'Alexandrie, couronne en tête, devant un paysage désolé. Dans ses mains, l'épée de sa décollation et la palme du martyre ; à ses pieds, la roue dentée de son premier supplice qui se brisa et se retourna contre ses bourreaux. (Source : www.culture.gouv.fr)

Monuments : Bastide - Parc arboré de la Mairie - Eglise du XIIIème siècle située à Estussan - Moulin sur la Baïse - Lavoir


Pour en savoir + :
Voir le détail du patrimoine architectural ou du patrimoine mobilier de Lavardac...
Voir le site du Centre d'Etudes des Bastides (Sud-Ouest)...