À deux pas des Landes, Feugarolles a de tout temps été un important lieu de passage et contacts entre Français en Anglais, Catholique et protestants, Agenais et Néracais. En témoigne encore aujourd'hui les nombreux réseaux qui traversent la commune : la Garonne, la Baïse, l'Auvignon, le canal latéral à la Garonne, mais aussi l'autoroute et le chemin de fer. Ce petit village, ancienne Bastide et ses hameaux environnants témoignent encore aujourd'hui de cette notoriété passée : on y compte pas moins de cinq châteaux et autant d'églises : Brazalem, Limon, Salles, le Paravis …

Selon le « dictionnaire des Noms » par Loredan-Larchey, le nom FEUGAROLLES découle de Falgas, Falguerolles, Falguières, « Champ de Fougères ». Cette commune possède 864 habitants environ et son point culminant se situe à 172 mètres.

 

Aux confins de l’Albret, carrefour de deux routes venues des Pyrénées qui se joignent, s’attardent, se confondent pour n’en former qu’une, avant de se séparer à nouveau tandis qu’une troisième s’échappe vers BOUSSERES , enjambe la GARONNE au delà de THOUARS SUR GARONNE, la commune de FEUGAROLLES s’étend sur 2 250 hectares dans le canton de LAVARDAC , arrondissement de NERAC , des coteaux d’ESPIENS à la plaine de la GARONNE , de la discrète BAÏSE au capricieux AUVIGNON.

A deux lieues des Landes, dans une région d’alluvions anciens, de mollasses sableuses où le calcaire réapparaît au pied des collines, FEUGAROLLES évoque par son nom les fougères qui poussent en bordure de la forêt de pins. Sur un emplacement prédestiné, son territoire fut au cours des âges un lieu de passage ; « carrère » empruntée par les régions romaines, tour à tour trait d’union ; terrain d’ attente ou champ de bataille entre le monde celtique et les peuples ibères, entre Condomois et Bazadais, Français et Anglais, Catholiques et Protestants, Agenais et Néracais. Aujourd’hui commune essentiellement agricole, aux cultures riches et variées, FEUGAROLLES conserve le souvenir des siècles passés.

Le château de Trenquelléon : Propriété de la famille de Batz de Trenquelléon, le château de Trenquelléon date du XVIIIe siècle. « De la grille d’entrée aux volutes de fer forgé gracieusement enroulées entre deux piliers couronnés de pommes de pin, on aperçoit le pavillon central du château coiffé d’un petit fronton crânement posé au-dessus de la porte d’entrée et exhaussé sur une terrasse qu’un bel escalier en fer à cheval relie à la cour d’honneur. Le long bâtiment sans étages se termine à chacune de ses extrémités par un pavillon couvert d’un énorme toit d’ardoise qui rappelle quelque peu les combles à la Mansart ; mais dont le galbe, plus compliqué, s’arrondit en dôme. Le château a été élevé au XVIIIe siècle sur les restes d’un édifice plus ancien et achevé en 1771. » Trencaleou, en langue d'Oc, signifie littéralement "Tranche lion". C'est un fils du compte Othon de Lomagne, remarquable bretteur, qui reçut ce surnom, dû au fait d'armes au cours d'une bataille avec l'une des nombreuses familles qui avaient un lion dans leurs armoiries : lion de Guyenne ou d'Arles, maison de Sabran, d'Armagnac lion figurant sur l'enseigne de Simon de Montfort. Héritier de ce fief, il lui donna son nom.

Annecdote : Cimetière de LIMON : tombe d’un aviateur anglais tombé avec son appareil sur les côteaux de LIMON le 4 août 1944. Sa tombe est matérialisée par l’hélice de son appareil. Une cérémonie commémorative a lieu le 1er dimanche du mois d’août.

Monuments : Pont canal enjambant la BAÏSE avec ses bassins d’attente et leurs écluses. Pont des bouches : Pont à une arche en plein centre du XVIéme Siècle Pont du chemin de fer sur la Garonne et Baîse - Ancien prieuré de femmes du Paravis ayant appartenu aux religieuses de l’ordre de Fontevrault. Fondé en 1130 par Amalvin du Paravis et ancien Prieuré d’hommes de St JEAN DE l’HABIT XIIéme Siècle. Châteaux de Gueyze (XVIIéme siècle), de Trenquelléon (XVIIIème siècle), de Salles (XVIIIème siècle), de Castelviel, de Larderet Site de Brazalem et départ chemins de randonnée - Maison de retraite - Cimetière de Limon (Catholique/Protestant) - Tombe aviateur anglais mort le 4/08/44. 

Pour en savoir + :Voir le détail du patrimoine architectural ou du patrimoine mobilier de Feugarolles.

 

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